L’identité de Gerland
Les habitants de Gerland demande que les nouveaux quartiers soient construits autour de places, coeur de vie, chacune avec un parking proche, des commerces de proximité quotidiens (épicerie, boulangerie, boucherie-charcuterie (2 boucherie Hallal seulement à Gerland), poissonnerie, pressing, presse), ou même d’autres comme un coiffeur, un distributeur de billets, un magasin d’habillement de chaussures (absents à Gerland), une école du quartier, des arbres variés, des jeux à l’ombre pour les enfants et des bancs pour les parents, des terrasses de cafés et de restaurants.
Ces places pourraient être des lieux avec avec une identité architecturale forte et ambitieuse. L’ambition serait que des architectes de talents proposent une architecture qui évoque glorieux passé de Lyon de façon, sans doute plus remarquable que celle de l’image ci-dessous qui rapelle la remarquable Renaissance lyonnaise.
Inspirons-nous de quelques places qui font la gloire des grandes cités Européennes. En effet, quand on parle de métropoles européennes, on cite leurs centres ou places leur conférant une identité notoire.
Quand on parle de Paris, on parle des Champs Elysées, des places de la Concorde, de la Bastille, Vendôme (cf. photo), de Catalogne et de bien d’autres encore …
Quand on parle de Venise, on parle volontiers de la place Saint Marc et de bien d’autres…
Quand on parle de Milan, on parle volontiers de la Piazza del Duomo…
Quand on parle de Bruxelles, on parle de sa Grand Place.
Quand on parle de Montpellier, on peut parler entre autres du quartier d’Antigone.
Quand on parle de Charleville, on parle de la place Ducale,
Quand on parle de Villeurbanne, on parle des Gratte-ciel.
Quand on parle de Lyon, si on ne parle plus de la place Perrache, on parle encore de la place Bellecour, de la place des Terreaux.
Quand on parlera du quartier de Gerland et que l’OL jouera ailleurs, de quel lieu remarquable par son identité parlera-t-on ?
Est-ce là une vue prémonitoire de ce que nous annonce le Projet Gerland ?
Demain, quand on parlera de Gerland, pourra t-on parler d’une place centrale identitaire ou les habitants aiment se retrouver ou bien de quelques grandes tours écrasantes et disgracieuses, ce qui ne sera ni flatteur, ni ce que les habitants désirent.