L’écologie Urbaine

Les travaux de la commission Ecologie Urbaine de l’UCIL

Actualité

La commission se réunissait le 3ème mardi de chaque mois, à 17h30, sauf période de vacances. Mais ces réunions se sont interrompues en fin de saison, faute d’animateur pour assurer  la relève.

 

Objet de la commission

La Commission « Ecologie Urbaine »  de l’UCIL a pour objet d’étudier :
– les menaces (immédiates ou à terme) pour la santé des citadins de la Métropole, ayant pour origine leur environnement urbain notamment,
– leur évaluation,
– les dispositions prises par les décideurs ou qu’ils devraient prendre pour nous en prémunir et
– les précautions et les dispositions que devrait prendre chaque citadin,
– les dispositions à prendre pour retarder l’épuisement prochain des ressources.

Organisation de la commission Ecologie Urbaine

La Commission Ecologie Urbaine est animée par Raymond Joumard, Vice-président du CIL Gerland Guillotière.

Les membres de la commission sont sollicités pour étudier, approfondir et présenter des sujets correspondant à leur compétence ou à des études qui les intéressent. Chacun des sujets fait l’objet d’une étude et d’une présentation avec diaporama par un des membres, de discussions entre les membres de la commission et de la rédaction d’une publication (« contribution ») qui est diffusée via les CIL et disponible sur ce site et pour la plupart sur le site de l’UCIL. Ces sujets sont traités, en toute indépendance, avec la plus grande rigueur et expertise possible et sont étayés d’analyses scientifiques techniques ou statistiques.
Aussi, ne vous étonnez pas si nos conclusions différent souvent des lieux communs que racontent de nombreux journalistes.
Ils conduisent à des préconisations pour proposer une meilleure qualité de vie aux métropolitains, avec le minimum de contraintes.

Si vous disposez de PowerPoint, de la visionneuse ou d’un logiciel « Office » de bureautique, voir la description des travaux de la commission écologie urbaine

Les types de sujets traités par la Commission Ecologie Urbaine de l’UCIL

Les sujets étudiés concernent notamment quelques risques majeurs :

Les sujets traités par la commission écologie urbaine correspondent, d’ailleurs, à ceux qui sont à l’ordre du jour du Plan Régional de la Santé et de l’Environnement ou d’autres plan (SCoT, PPA, PCAET, PDU, PLU-H,, Plan Oxygène…).
Nous analysons d’ailleurs la pertinence et l’efficacité de ces plans.

L’ensemble des travaux de la commission est rassemblé dans l’ouvrage intitulé
L’écomutation heureuse avec raison.
Le livre analyse les risques écologiques qui menacent la civilisation : le dérèglement climatique, l’épuisement des éléments, ressources de notre civilisation, la disparition de la biodiversité nécessaire à notre alimentation, la pollution et les pesticides, tous ces risques accentués par la surpopulation. L’effondrement de notre niveau de vie serait un objectif irréaliste. En revanche, une « mutation blanche » parade futée à ces risques, trop peu envisagées s’imposeraient en urgence. Elle repose sur la production et l’utilisation généralisée de l’énergie électrique décarbonée et maîtrisable. La France maîtrise les technologies du nucléaire de fission aujourd’hui et de fusion demain. Il est démontré que cette source d’énergie est, de très loin, la plus sure de toute (même si beaucoup croient l’inverse), des moins coûteuses et pratiquement inépuisable, à condition de choisir les bons investissements. Il est souhaitable notamment d’éliminer les déchets longuement radioactifs, en les utilisant massivement comme combustible, dans des réacteurs appropriés, maîtrisés par la France.

Les travaux thème par thème

Modérer le dérèglement climatique (2018-19)

Ce dérèglement doit être réglé par la réduction des gaz à effet de serre (CO2, CH4) dont le taux menace la planète d’un réchauffement et de dérèglement climatique à une vitesse tellement élevée que ces variations menacent la survie de la majorité des espèces vivantes, et aussi parce qu’elles provoqueront des incitations migratoires énormes, voire des guerres et des révolutions.

Extinction de la biodiversité

Les thèmes étudiés ont été les suivants :

  • Comprendre les 5 extinctions biologiques pour en connaître les causes et les risques planétaires, pour mieux s’alarmer sur les risques de la 6ème extinction­ ­;
  • L’influence faible des phénomènes naturels sur le climat. La plupart des phénomènes sont cycliques selon une période désormais connue, même le volcanisme assez aléatoire sur le court terme. Le seul phénomène qui influencerait le climat serait un accroissement faible (0,3°) jusqu’en 2030 de la radiance des taches solaires. Cela démontre que l’origine du réchauffement ne peut être qu’humaine.
  • Comment contribuer à lutter contre le dérèglement climatique. Les révisions du Plan Climat Air Energie de la Métropole et du Plan Climat Energie de la ville de Lyon seront- t-il adaptées pour contribuer à cette diminution ?. Quelles sont nos propositions pour que Lyon soit exemplaire ? Les décideurs adoptent-ils des décisions législatives et institutionnelles orientées vers une réduction du CO2 à l’occasion de la révision du PCAET. Nous sensibilisons les citadins à adopter un comportement adapté pour ralentir l’accroissement du dérèglement climatique.
  • Développer l’éco-habitat (Conférence 2013) minimisant les émissions de CO2 et de microparticules et l’habitat végétalisé ;
  • Se déplacer commodément, avec moins d’émissions de polluants et de CO2, grâce à des carburants plus écologiques ;
  • La voiture électrique, intérêt et freins à son développement ;
  • L’histoire des transports lyonnais et leur adéquation à la réduction de la pollution et des gaz à effet de serre.
  • Adapter l’urbanisme, les transports et développer les parcs-relais pour des déplacements rapides plus économiques et moins polluants  ;
  • Modérer, uniformiser et optimiser l’éclairage urbain selon la présence ;
  • Choisir des sources primaires d’énergie plus écologiques.

Réduire la pollution urbaine

Lyon

La pollution lyonnaise par les microparticules et les oxydes d’azote provoque environ 1000 décès prématurés en Métropole (48 000 décès en France pour 65 Mhabitants)

Le niveau de pollution supérieur aux seuils conseillés par l’OMS, causé par le chauffage et nos déplacements impliquerait à la fois des solutions règlementaires et des équipements urbains plus appropriées et des comportements plus vertueux.
Le dossier sur la pollution de 2018-19-20, met  à jour le dossier de 2013-2014 sur la pollution, car de nombreuses dispositions institutionnelles ont été adoptées depuis : Zones à Faible Emission, Zone 30, Double Sens Cyclables, vignettes CRIT’Air, Plan Oxygène, émergence des véhicules électriques, encouragements au covoiturage etc.

« Comment lutter contre la pollution de l’air dans le Grand Lyon ? »

  1. Les polluants et leurs effets nocifs(2019) ;
  2. L’évaluation de la pollution  (2019) ;
  3. Comparaison avec les métropoles européennes
    (les plus peuplées, non capitales) (2019) ;
  4. Les causes de pollution (industrielle, résidentielle, trafic et diesel) (2020) ;
  5. La stratégie contre la pollution due au trafic et efficacité des actions ; (2014) ;
  6. Les solutions métropolitaines qui réduiraient la pollution (2021) ;
  7. Que penser de la ZFE pour réduire la pollution ?
  8. Les transports collectifs lyonnais et les objectifs pour réduire la pollution ; (2014)
  9. Réduire la pollution due au chauffage au bois ; (2014)
  10. Réduire la pollution due au trafic par la régulation ; (2014)
  11. Réduire la pollution due au diesel ; (2014)
  12. Le Plan de Protection de l’Atmosphère ; (2014)
  13. Le Plan d’Urgence pour la Qualité de l’Air ; (2014)
  14. Peut-on tendre vers la pollution zéro à Lyon ? (2014)
  15. Se méfier de la pollution intérieure et de l’oxyde de carbone ;

Les documents présentant des solutions seront révisés pour compléter les solutions métropolitaines. Les documents sur les plans seront révisés pour intégrer les solutions des nouveaux plans et comparer leur efficacité à celles des solutions proposées.

L’utilisation d’énergie écologique, la loi sur la transition énergétique et la COP 21 :

Pour un choix futé de votre énergie :
1) La loi sur la transition énergétique ;
2) L’équilibre production – consommation du réseau de transport électrique ;
3) Le coût des sources énergétiques
selon la source primaire ;
4) Les risques induits par les diverses filières
d’énergie ;
5) Les contradictions dramatiques entre objectifs chiffrés et objectifs généraux ;
6) Une  transition plausible pour respecter les objectifs généraux de la loi ;
7) L’avenir du nucléaire ;
8) La dépendance énergétique selon la source primaire ;
9) Conclusion : une loi impossible, dont le respect des objectifs détaillés conduirait à ne pas respecter les objectifs généraux. A faire évoluer impérativement.

Pour les déplacements, une des solutions pour réduire les émissions de CO2 sera le développement des carburants alternatifs, soit agrocarburants, soit  fabriqués écologiquement.

Liens entre Economie et écologie

L’écologie impose des contraintes, qui ont un coût immédiat notamment pour limiter la pollution, les émissions de CO2, pour économiser les matières premières. Ces surcoûts écologiques sont indispensables pour éviter les coûts futurs encore plus importants d’externalités négatives. L’écologie fonctionne avec un horizon long, l’économie avec le souci d’un profit plus immédiat. Nous nous sommes demandés quels choix stratégiques rendraient le plus acceptable ce coût supplémentaire demandé par l’écologie (urbaine notamment) avec une économie prospère (Ecologie et Economie).

Un sujet qui concerne à la fois l’écologie et l’économie est l’épuisement prochain des ressources. Les délais d’épuisement se comptent seulement en décennies. Cet épuisement qui privera notre civilisation de la plupart des matières qui lui sont indispensables pour garder les bénéfices des progrès technique du siècle passé.
Cet épuisement concerne l’épuisement des métaux, l’épuisement des combustibles et l’eau potable.
Chacune de ces études se termine par une liste de dispositions que nous devons prendre pour éviter ces événements qui seront catastrophiques pour notre civilisation. Par exemple, les combustibles utilisés comme source d’énergie ont tous une durée de vie limitée. Il existe aussi une limite aux émissions acceptables de gaz carbonique. Quelle stratégie énergétique permettrait de s’affranchir de ces 2 limites ?
Comment repousser au maximum les dates d’épuisement des métaux, qui seront insupportables pour maintenir les solutions technologiques apportées par le progrès technique.

Repenser  les Déplacements Urbains :

A l’occasion de la révision du PDU (Plan de Déplacements Urbains), la commission a réfléchi sur ce que devraient être l’évolution des déplacements dans la métropole à horizon 2030 à 2050.

Selon nos études, cette évolution devrait mieux concilier 4 objectifs :

  • améliorer la satisfaction des voyageurs, en le laissant choisir son mode ou une combinaison optimale de modes ;
  • une mobilité avec peu de gaz à effet de serre, utilisant de nouvelles sources d’énergie,  plus écologiques que le diesel et l’essence,
  • une mobilité avec moins de nuisances pour la collectivité
  • des modes de transport qui minimisent les coûts, en respectant les prescriptions de la cour des Comptes, ce qui conduirait à :
    – recourir à des transports collectifs plus rapides et plus dense dans le centre (métros, navettes fluviales et télécabine au pourtour) ;
    – faciliter les déplacements périphériques en transport individuels ;
    – permettre l’intermodalité par d’immense parcs relais en double couronne, avec notamment location de véhicules électriques ;
  • s’adapter aux progrès techniques, notamment ceux de la mobilité électrique, tout en aménageant des trajets lisibles, continus et sécurisés pour les modes actifs ;

Certaines de nos propositions reposent sur un diagnostic comparatif avec les 23 autres métropoles européennes non capitales, des performances et nuisances des transports collectifs.

Le Plan de Déplacement Urbain réalisé par le SYTRAL, déjà en charge également des transports collectifs sur le territoire de la métropole et du Rhône, présente sa vision concernant l’aménagement de la mobilité dans le périmètre de la Métropole élargie. Il fixe notamment des objectifs modaux de déplacement et de diminution de pollution. Ce projet a été soumis à enquête publique du 15 Mai au 20 Juin 2018. La Commission Ecologie Urbaine a préparé ses remarques sur le PDU.
Les réflexions ont contribué à l’élaboration par l’UCIL d’une contribution auprès du SYTRAL pour la révision en cours du Plan de Déplacement Urbain.

Nous travaillerons prochainement sur le nouveau plan à long terme des transports collectifs.

Les pesticides,

Suite au présentation des pesticides existants, nous envisageons d’étudier les dispositions légales réalistes et les comportements qui en éviteraient l’exposition et l’ingestion par les citadins.

  • Disposer d’une alimentation sans perturbateurs nuisibles à notre santé ;

La biodiversite

L’objet est de mieux connaître et protéger la biodiversité en milieu urbain, la faune urbaine (les oiseaux, les mammifères…) et la flore (les arbres…) et mieux utiliser les espaces verts, notamment pour lutter contre le réchauffement,

Connaître les oiseaux de la métropole et les protéger

La présence de la faune et notamment des oiseaux en ville mérite d’être suivie et protégée. C’est d’ailleurs ce que font des associations spécialisée comme la Ligue de Protection des Oiseaux. La présentation des oiseaux qui nous entourent est faite à la Commission écologie Urbaine par un de ses experts. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les diaporamas suivants.

Les pigeons et le faucon Pélerin,
Les oiseaux urbains intramuros,
Les oiseaux des cours d’eau,
Les oiseaux des parcs et jardins,
Les oiseaux de Méribel
.

Les risques de disparition de la la biodiversité dans la Métropole et le Rhône

Un des risques de l’humanité est la disparition des espèces indispensables, comme les abeilles.
Quelle sont les risques de diminution de la biodiversité dans la métropole ?

La Lutte contre l’ambroisie

Plante d’ambroisie présentée au Forums

Quelles sont les Espèces Exotiques Envahissantes et Nuisibles ?

Les espèces exogènes, envahissantes et nuisibles sont diverses (chenilles processionnaires, moustique tigre, datura, bercée du japon, ambroisie). Pour chacune il convient d’adopter un mode de lutte. Cependant, celle qui provoque le plus de désagrément et pour laquelle la lutte est à la portée du citoyen est l’ambroisie.La lutte contre l’ambroisie

L’ambroisie est l’une des espèces les plus envahissantes et nuisibles à la santé. Il est important que nous la connaissions tous, pour l’arracher ou pour alerter les mairies, pour déclencher des arrachages.
L’UCIL s’est engagée dans la lutte contre les pollens allergènes et les espèces exogènes envahissantes et nuisibles comme l’ambroisie. Nous l’avons présentée chaque année au public, avec une plante d’ambroisie et une plante d’armoise pour les comparer, notamment lors des Forums d’associations auxquels participent les CIL:

Présentation de l’ambroisie sur le stand du CIL Gerland Guillotière

Le CIL Gerland Guillotière présenté chaque année ses actions au Forum des associations et en profite pour présenter l’ambroisie, sa nocivité, comment la reconnaître, l’arracher et la signaler.

 

Présentation de l’ambroisie sur le stand des CIL au Forum du 8ème

Documents de la commission écologie urbaine de l’UCIL :

Bilan 2014 – La campagne de lutte contre l’ambroisie,
Bilan des actions du Grand Lyon 2015 – par Pierre Diamantidis
(voir aussi Bilan 2013 Campagne 2014).

études diverses

 

Compte rendus de la commission écologie urbaine:

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